Sommaire de la page
- Pour quel public
Pourquoi de l’hypnose en groupe ? - Qu’est-ce que ces ateliers apportent à mon entreprise / association / structure ?
Avant de vous lancer
Le bien-être avant toute chose
L’art de ne rien faire - Déclinaison des ateliers
- Volume horaire et nombre d’ateliers
1) Pour quel public ?
J’ai pu tester ces ateliers d’hypnose auprès d’associations ainsi qu’un centre de formation de la région d’Elbeuf. Les groupes étaient composés de 10 à 15 personnes. Au-delà de 15 personnes, l’animation est plus complexe. L’idée est à présent de les proposer à des entreprises, des institutions et autres associations. Ces ateliers n’ont pas pour vocation à former des spécialistes de l’hypnose voire des hypnothérapeutes. Ils sont là pour donner des outils et des techniques et surtout pour permettre de faire l’expérience de l’hypnose.
Pourquoi de l’hypnose en groupe ?
Dans un monde où la performance et les exigences professionnelles sont omniprésentes, les ateliers d’hypnose en groupe offrent une échappée bienvenue à l’idée que nous nous faisons de la réalité. Pour ce qui me concerne, l’hypnose n’a pas pour but de révolutionner l’existence, mais plutôt d’aider à retrouver un peu plus de fluidité dans la manière dont nous vivons certaines situations. Je mets l’accent sur l’exploration personnelle et collective, dans le but de raviver cette capacité créative en chacun de nous. Mon objectif est d’aider à prendre du recul par rapport aux difficultés parfois rencontrées dans le monde du travail.
De plus, je partage souvent avec mes patients la distinction entre l’acte et l’intention. Cette incompréhension peut entraîner des quiproquos et des tensions inutiles. Les ateliers visent ainsi à sensibiliser sur cette distinction et à promouvoir une meilleure communication, où nous cherchons à comprendre les intentions plutôt que de juger uniquement les actes.
2) Qu’est-ce que ces ateliers apportent à mon entreprise / association / structure ?
Avant de vous lancer
Je m’interroge toujours sur la multiplication des intervenants en développement personnel, coaching et bien-être qui arrivent à entrer dans les entreprises et les institutions publiques. J’ai d’ailleurs écrit un article sur ce sujet :
Développement personnel, coaching : attention danger !
Pour ce qui me concerne, la question est simple. Ces intervenants externes sont-ils engagés :
- Pour optimiser le travail des collaborateurs ?
- pour simplement leur apporter plus de sérénité tant sur le plan professionnel que personnel ?
Le bien-être avant toute chose
Si vous pensez qu’un atelier d’hypnose doit répondre à la première option, alors n’allez pas plus loin. Croire que l’hypnose pourrait booster notre cerveau au point de l’utiliser à 100 % relève du mythe. Un mythe sacrément tenace il faut bien l’admettre. En outre, le credo du développement personnel est culpabilisant, car il insinue que c’est à la personne de s’améliorer, sans jamais interroger des paramètres extérieurs importants, comme l’ambiance au travail, les rapports entre les collaborateurs, la pénibilité du travail, le sens qui lui est donné, le management, les conflits larvés, l’ambiance familiale, émotionnelle…
L’hypnose est un outil de déconstruction et non de destruction. S’installer quelques instants pour ne rien faire est le meilleur moyen de déconstruire afin d’inventer d’autres manières de se reconnecter au monde et à notre créativité, à ce qui est sous nos yeux, mais que nous feignons d’ignorer. Vous avez des doutes ? Observez quelques instants des enfants en train de jouer tout seuls. Ils sont pleinement là, à faire ce qu’ils sont en train de faire. Sans se soucier de ce qu’ils auront à faire les cinq prochaines minutes, affranchis de toute planification cérébrale.
Vous n’imaginez pas le nombre de patients qui viennent me voir en consultation pour me décrire les difficultés qu’ils ont à faire leur job, à parler ou simplement se comprendre entre collègues. Comme si notre seule manière de communiquer était réduite aux sacro-saints « objectifs » ou à la doxa du tableau Excel. J’ajoute que ces patients sont aussi bien des employé·e·s que des cadres, DRH voire des directeurs et directrices d’entreprises.
L’art de ne rien faire :
Oui, vous avez bien lu plus haut une phrase un peu troublante : ne rien faire. À l’ère où l’injonction de faire est devenue une religion, cette manière de voir les choses pourrait être considérée comme un mantra à contre-courant de la norme. Mais c’est pourtant la définition la plus simple de l’hypnose que je peux vous donner : se poser et laisser faire. Il va sans dire qu’il existe des outils et des exercices appropriés pour cela, et les ateliers d’hypnose sont taillés sur mesure pour faire ces expériences. Ni plus, ni moins.
3) Déclinaison des ateliers :
Il va de soi qu’un atelier d’hypnose doit être taillé sur mesure pour répondre aux attentes des utilisateurs. Au préalable, une enquête pourra être menée, afin de savoir si les stagiaires souhaitent travailler sur une problématique spécifique plutôt qu’une autre. Néanmoins, voici à quoi ressemble un atelier « classique » :
- Donner la parole au groupe et lui demander ce qu’il sait de l’hypnose. C’est une expérience toujours très intéressante d’entendre différents points de vue sur un phénomène aussi naturel que l’hypnose,
- Mises en garde nécessaires,
- Historique, définitions et désacralisation de l’hypnose,
- Outils d’induction hypnotique, auto-hypnose,
- Découverte de l’hypnose conversationnelle,
- Mise en situation et exercices pratiques en groupes ou binômes,
- Restitution.
4) Volume horaire et nombre d’ateliers :
Une demi-journée de 4 heures pourrait suffire à aborder l’essentiel. Mais pour explorer complètement l’hypnose, deux voire quatre demi-journées de quatre heures me semblent plus adaptées. Idéalement il ne faudrait pas qu’elles soient consécutives. Vous n’imaginez pas à quel point l’expérience d’hypnose fait cogiter les inconscients et il faut parfois laisser passer quelques jours voire une semaine entre deux ateliers.
L’expérience d’un atelier d’hypnose vous tente ? Cliquez sur l’onglet Contact pour me joindre.